• 2002 Un marché mondial des vins en grande turbulence

     

    2002 Un marché mondial des vins en grande turbulence

    Jean-Claude HINNEWINKEL

    Maître de conférences de Géographie - Intermet/Cervin -Institut de Géographie Université Michel de Montaigne-Bordeaux3

    Article paru dans la revue des œnologues n° 105 - 2002

     

    Produit à forte valeur ajoutée, le vin occupe une place assez secondaire dans le commerce mondial, même en prenant en considération les seuls échanges de produits agricoles. En 1999, selon les statistiques de la FAO, les vins représentent seulement 4% de la valeur des exportations de produits agricoles, soit à peine plus de 0,20% de celle des produits exportés cette année là dans le monde.

    Cependant ramenées à l’échelle de certains pays (France, Italie, Espagne, mais aussi Australie) les exportations de produits viticoles prennent une toute autre importance, atteignant 22% du total de la valeur des produits agroalimentaires en France en 2000 (soit seulement 1,19 % du total des marchandises exportées) mais aussi 9,7% en Espagne en 1999.

    Ce commerce mondial de vin, encore modeste, connaît depuis dix ans une véritable explosion, avec des volumes échangés progressant de près de 50 % (fig. 1), malgré une production en régression de plus de 20 % : c’est la concrétisation d’une ouverture de plus en plus grande du marché, la part des vins exportés passant d’environ 14% de la production mondiale à la fin des années 1980 à près du quart aujourd’hui.

    Comme le montre la fig.1, ces exportations étaient l’apanage quasi exclusif des pays européens traditionnellement producteurs de vins européens et tout particulièrement des actuels membres de l’Union européenne, les deux tiers des flux provenant de France, d’Italie et d’Espagne, tout comme les importations d’ailleurs (fig.2) : le commerce des vins étaient encore à la fin des années 1990 une affaire européenne.

    Dix ans plus tard, cette position de monopole s’est quelque peu érodée par suite de l’arrivée sur le marché mondial de nouveaux fournisseurs, conséquence logique de l’évolution de la géographie de la production viticole (cf l’article ci-contre de Mme Le Gars), ce qui a conduit à redessiner la carte des grands courants d’échanges du vin au seuil du 3ème millénaire (fig.3) et à reconsidérer mes positions des différents « compétiteurs ».

    Pour découvrir cette article paru dans la revue des œnologues n° 105 Télécharger « 2002 marché mondial vin.pdf »

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :