• 2005 La mondialisation de la planète viticole

     

     

    Jean-Claude Hinnewinkel, professeur et Hélène Velasco-Graciet, maître de conférences, Institut de Géographie Louis Papy, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3

    2005 La mondialisation de la planète viticole

     

    2005 La mondialisation de la planète viticole

    Cet extrait est tiré du n° 231-232 juillet-octobre 2005 des cahiers d'Outre-Mer, revue de géographie de Bordeaux, intitulé Vignobles de l'hémisphère sud.

    Pour continuer la lecture Télécharger « Hinnewinkel_Velasco_2005 (1).pdf »

     

     

     


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  • 2002 Le renouveau des vignobles de montagne en Europe de l'Ouest

     

     

    Résistances et adaptations :

    Le renouveau des vignobles de montagne en Europe de l'Ouest, un bel exemple d'efficacité des appellations face à la mondialisation

    ou

    A quelles conditions le maintien d’une viticulture de montagne est-il envisageable ?

    Jean-Claude Hinnewinkel, CERVIN/INTERMET, Bordeaux3

    Communication au colloque Crises et mutations des agricultures de Montagne du CERAMAC (Clermont-Ferrand),2002, publiés par Presses Universitaires Blaise Pascal, 2003

    Résumé : Un large tour d’horizon des vignobles des régions montagneuses de l’Europe occidentale, des Alpes aux Apennins, du massif Central aux Pyrénées, appuyés sur quelques exemples particulièrement illustratifs (Marcillac, Fel et Entraygues, Irouléguy…) a pour objectif de est de mettre en relief le rôle essentiel de l’appellation d’origine dans le maintien et souvent l’essor d’activités agricoles qui parurent un temps condamnées tant les conditions de productions paraissaient défavorables.

     Abstract : Considering the mountain vineyards in western Europe, from the Alps to the Apennins, from the Massif Central to the Pyrenees, and with a few particulary good exemples (Apennin Central, Fel and Entraygues, Irouléguy…) it is obvious that the system for wine quality label is very important for the support and expansion of farming activities. Producing conditions were so bad that these activités used to be considered as obsolete for a while.

     

    2002 Le renouveau des vignobles de montagne en Europe de l'Ouest

     

     Le vignoble basque (France)

    2002 Le renouveau des vignobles de montagne en Europe de l'Ouest

    Le vignoble du nord de l'Aveyron (France)

    Pour lire l'article Télécharger « 2003 Viti montagne.pdf »


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  • 2002 Les terroirs des vins d’AOC : des constructions sociales dans la longue durée

     

    Les terroirs des vins d’AOC : des constructions sociales dans la longue durée 

    Après 25 ans dans l’enseignement secondaire comme professeur agrégé d’Histoire et de Géographie, Jean-Claude Hinnewinkel rejoint l’Université Michel de Montaigne comme P.R.A.G. en septembre 1994. Retrouvant le professeur Philippe Roudié, qu’il avait eu comme enseignant lors de ses études de géographie à Bordeaux, il le rejoint au  CERVIN et s’engage alors dans des recherches sur les terroirs vitivinicoles.

    Cette question est devenue ainsi le cœur structurant d’un ensemble d’une centaine de publications qui interrogent la définition même du concept de terroir et qui composent une analyse originale des questions de gouvernance territoriale des espaces concernés par la culture de la vigne et le marché du vin.

    Celles-ci l’ont conduit à soutenir en 2002, une H.D.R de géographie intitulée :

    « Les terroirs des vins d’AOC : des constructions sociales dans la longue durée » qui sera publiée en 2004 aux Editions Féret dans une version aménagée sous le titre : Les terroirs viticoles origine et devenir » (voir la rubrique "Des ouvrages scientifiques) 

    Pour lire l'HDR  Télécharger « HDRtotale revue.pdf »


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    2002 Un marché mondial des vins en grande turbulence

    Jean-Claude HINNEWINKEL

    Maître de conférences de Géographie - Intermet/Cervin -Institut de Géographie Université Michel de Montaigne-Bordeaux3

    Article paru dans la revue des œnologues n° 105 - 2002

     

    Produit à forte valeur ajoutée, le vin occupe une place assez secondaire dans le commerce mondial, même en prenant en considération les seuls échanges de produits agricoles. En 1999, selon les statistiques de la FAO, les vins représentent seulement 4% de la valeur des exportations de produits agricoles, soit à peine plus de 0,20% de celle des produits exportés cette année là dans le monde.

    Cependant ramenées à l’échelle de certains pays (France, Italie, Espagne, mais aussi Australie) les exportations de produits viticoles prennent une toute autre importance, atteignant 22% du total de la valeur des produits agroalimentaires en France en 2000 (soit seulement 1,19 % du total des marchandises exportées) mais aussi 9,7% en Espagne en 1999.

    Ce commerce mondial de vin, encore modeste, connaît depuis dix ans une véritable explosion, avec des volumes échangés progressant de près de 50 % (fig. 1), malgré une production en régression de plus de 20 % : c’est la concrétisation d’une ouverture de plus en plus grande du marché, la part des vins exportés passant d’environ 14% de la production mondiale à la fin des années 1980 à près du quart aujourd’hui.

    Comme le montre la fig.1, ces exportations étaient l’apanage quasi exclusif des pays européens traditionnellement producteurs de vins européens et tout particulièrement des actuels membres de l’Union européenne, les deux tiers des flux provenant de France, d’Italie et d’Espagne, tout comme les importations d’ailleurs (fig.2) : le commerce des vins étaient encore à la fin des années 1990 une affaire européenne.

    Dix ans plus tard, cette position de monopole s’est quelque peu érodée par suite de l’arrivée sur le marché mondial de nouveaux fournisseurs, conséquence logique de l’évolution de la géographie de la production viticole (cf l’article ci-contre de Mme Le Gars), ce qui a conduit à redessiner la carte des grands courants d’échanges du vin au seuil du 3ème millénaire (fig.3) et à reconsidérer mes positions des différents « compétiteurs ».

    Pour découvrir cette article paru dans la revue des œnologues n° 105 Télécharger « 2002 marché mondial vin.pdf »

     


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    2001 Les dynamiques actuelles des campagnes viticoles françaises

    Jean-Claude Hinnewinkel, agrégé de Géographie, MCF Université M de Montaigne Bordeaux3, CERVIN

    Communication au colloque " Le devenir de l'agriculture et des espaces ruraux", Châteauroux les 7 et 8 septembre 2001 et publié dans

    2001 Les dynamiques actuelles des campagnes viticoles françaises

    La culture de la vigne, longtemps consommatrice de main d’œuvre a été par excellence la culture « peuplante » des campagnes occidentales. Au cours des dernières décennies, et après la plupart des autres activités agricoles, la viticulture a connu à son tour une restructuration profonde avec contraction des espaces viticoles, concentration des exploitations et érosion assez sensible des actifs agricoles, ainsi que le soulignent les premiers résultats disponibles du RGA 2000. Au delà du constat global[1], les évolutions sont contrastées suivant les régions mais aussi à l’intérieur de celles-ci, ce que précisera notre première partie.

    Les dynamiques souvent divergentes s’y traduisent par des effets induits, positifs ou négatifs selon les espaces concernés, ce qui introduit une diversité de plus en plus grande à l’intérieur des  campagnes viticoles. Certains paraissent accumuler les aménités : nous essayerons ainsi d’ analyser les modalités des dynamiques de campagnes attractives et vivantes dans notre seconde partie. D’autres nous paraissent au contraire menacées comme nous le verrons dans la troisième partie[2].

     

    Le vignoble français : restructuration et contraction spatiale

    La place des campagnes viticoles dans  l’ensemble français doit, dans une première phase, être appréciée en utilisant les premières données disponibles du RGA2000. Si l’on prend en compte l’ensemble des exploitations recensées et ayant déclaré des « vignes à raisin de cuve », la comparaison avec le RGA1988 souligne l’effondrement du nombre des exploitations mettant en valeur des vignes pour la production de vins ou d’alcool alors même que les surfaces subissent une érosion assez faible.

    2001 Les dynamiques actuelles des campagnes viticoles françaises

     

    Toutefois la place de la vigne dans le paysage agricole se rétracte, moins toutefois que celle des exploitations « avec vigne » dans l’ensemble des exploitations agricoles. La reconversion des vignobles de vins de consommation courante vers une viticulture de plus grande qualité s’est traduite une forte diminution des surfaces en vignes dans un tiers des départements encore « viticoles » en 1988 (carte 1c) alors qu’un tiers seulement ont connu une augmentation, le plus souvent légère. La viticulture est de plus en plus l’apanage de quelques départements où dominent les surfaces en VQPRD[3].

    Moins nombreuses les exploitations sont désormais plus grandes par suite du relatif maintien des surfaces cultivées : leur surface moyenne en vigne passe de 5,5 hectares en 1988 à 8 hectares en 2000. La baisse du nombre d’exploitations et donc des emplois de chefs d’exploitation, est compensé par un travail salarié qui au contraire se développe : 52 000 salariés permanents en 2000, soit 6 % de plus qu'en 1988. La part des exploitations utilisant ces permanents passe de même de 12 % en 1988 à 18 % aujourd’hui. L’activité des salariés saisonniers est également en légère progression, malgré l'essor de la mécanisation des vendanges. Elle touche 61 % des surfaces en 2000 contre 38 % en 1988[4]. Le travail effectué par des entreprises de travaux agricoles fait plus que doubler en douze ans. Il ne représente cependant que 1 % de l’ensemble du travail accompli dans les exploitations.

    Ce constat global sommaire masque en réalité des dynamiques territoriales contrastées : En dehors de départements comme le Doubs ou la Moselle où les progression spectaculaires correspondent à des évolutions très faibles en valeur absolue, les progressions les plus spectaculaires (plus de 25%) concernent des départements du centre de la France qui sont dynamisés par de petits vignobles « VQPRD» revigorés par la mode des produits du terroir comme ceux de Quincy, Reuilly ou Menetou-Salon dans le Cher, de Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’Allier…

     Moins spectaculaires en pourcentage (moins de 25%) mais autrement significatives en surface, sont les progressions des grands vignobles, Anjou-Touraine, Alsace , Bourgogne, Champagne, Côtes du Rhône méridionales et Bordelais. Avec plus 12 000 hectares de vignes, la Gironde « consomme » à elle seule plus du tiers de l’augmentation de surface de l’ensemble des VQPRD.

    Les surfaces en vignes diminuent au contraire dans tous les départements où la viticulture s’est contractée sur des petits vignobles ayant réussi leur reconversion qualitative. Ainsi en est-il de tous les autres départements aquitains, Dordogne comprise, de la Région Midi-Pyrénées, à l’exception du Gers. Les surfaces déclinent assez fortement en Charentes où la crise du Cognac entraîne également une reconversion partielle vers les vins de pays. Elles s’effondrent en Languedoc-Roussillon où les vignes d’appellation résistent bien et où progressent les vins de pays de cépage.

    Ainsi, malgré une échelle d’analyse (celle du département) pas toujours adaptée mais rendue provisoirement incontournable pour des raisons de sources statistiques, les campagnes viticoles françaises apparaissent animées par des dynamiques divergentes, avec campagnes viticoles en essor et campagnes viticoles, sinon toujours en déclin, du moins en stagnation.

     

    [1] Site Internet du Scees : agreste.agriculture.gouv.fr, Résultats du recensement viticole de l'année 2000, Des viticulteurs moins nombreux mais plus spécialisés, consulté le 5.11.2001

    [2] Notre projet initial était une analyse de l’ensemble des campagnes viticoles françaises à partir des données cantonales du RGA2000. Celles-ci n’étant pas disponibles au moment de la rédaction de ce texte, j’ai du me satisfaire des résultats départementaux disponibles sur Internet et me limiter, pour les analyses plus approfondies de situations locales, au territoire de l’Aquitaine pour lequel nous disposons d’informations postérieures au recensement de 1988. Seules quelques pistes ouvrent notre réflexion sur les autres espaces viticoles français.

    [3] VQPRD : vin de qualité produit dans une région de qualité

    [4] Site Internet du Scees, ibid.

     

    Pour lire la suite de l'article Télécharger « 2001 Dynamiques campagnes viti réduit.pdf »

     

     


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